HENRI JAMET

Né à Gien le 25 septembre 1858, longtemps professeur de peinture à Orléans, il a été l’élève de Jean-Léon Gérôme aux Beaux-Arts de Paris, puis celui d’Henri Harpignies et d’Albert Maignan. Sa carrière s’est déroulée, pour l’essentiel, entre Montmartre et Gargilesse dans l’Indre où il s’était rendu propriétaire d’une maison.

Tour à tour décorateur, paysagiste particulièrement attaché à la vallée de la Creuse, mais aussi auteur de natures mortes et portraitiste habile, il apparaît avant tout comme un maître de la peinture de genre. On lui doit en particulier plusieurs intérieurs berrichons.

Sociétaire des artistes français, il a été gratifié de nombreux prix lors des diverses expositions auxquelles il a participé à Paris comme en province. Il a notamment obtenu une médaille de bronze à l’Exposition universelle de 1900 pour une « Famille de tisserands » et « Le Jardin de la veuve ». Il est représenté dans plusieurs musées français (Paris– Petit Palais-, AuxerreChâteaurouxLa ChâtreBourgesOrléans) et en Russie (ancien Musée Roumiantsev de Moscou, localisation actuelle inconnue). Il a participé à la décoration du château de Charbonnière à Saint-Jean-de-Braye et à celle de la mairie de Montrouge. Les panneaux décoratifs qu’il avait réalisés pour l’église Saint-Pierre de Gien ont été déclarés détruits lors des bombardements de 1940. Selon le journal « Le Giennois » du 15 mars 1941, deux d’entre eux – à ce jour non localisés- auraient toutefois pu être retirés des ruines de l’église « sans être trop détériorés ».

Henri Jamet est le père de Pierre Jamet (1893-1991) et le grand-père de Marie-Claire Jamet, (née en 1933), tous deux harpistes de renommée internationale.

Il est mort à Gargilesse le 17 octobre 1940.