La Chapelle des Soeurs garde-malades de Notre Dame Auxiliatrice
Cette petite chapelle désormais privée a été reconstruite après la guerre, de février 1952 à février 1953 à quelques mètres de l’emplacement de la chapelle d’origine qui était utilisée par la Congrégation des soeurs gardes malades de Notre Dame Auxiliatrice, implantée à Gien en 1877 installées d’abord au 1, rue Génabie puis rue du Bordeau en 1879.
La maison voisine comportant en façade une statue de Notre-Dame Auxiliatrice constituait le logement des religieuses et a même servi de dispensaire. Elle avait été épargnée par les bombardements de juin1940 alors que la chapelle d’origine, située à quelques mètres dans la cour avait été complètement détruite.
Pour l’acquisition des bâtiments en1879, une souscription avait été organisée qui avait permis de rassembler 28 500 Francs dont 5 000 Francs apportés par le Pape Pie IX.
C’est d’abord la paroisse qui a été propriétaire de 1877 jusqu’à 1905. A cette date la séparation de l’église et de l’état a conduit à confier les bâtiments à l’hôpital-hospice. Cette situation a perduré jusqu’en 1922 quand la société SIGAL(propriétaire et gestionnaire des biens immobiliers de l’église) a racheté la propriété. Les soeurs ayant quitté Gien en 1992, le logement a été vendu peu après. La chapelle a continué a être utilisée par la paroisse qui l’a également vendue à un propriétaire particulier il y a quelques années.
Elle accueille durant les journées du patrimoine 2022 l’exposition qui avait été consacrée à la reconstruction de Gien en 2019 par la SHAG à l’occasion de l’inauguration du tympan de l’entrée du Chemin Touristique.
Pour mémoire, la même année exactement, une souscription nationale avait été lancée pour l’acquisition de la statue de Vercingétorix, située actuellement place du Puy de Dome. Elle avait permis de récolter 3 000 Francs auxquels s’ajoutait une participation de l’Etat de 5 000 Francs.
Un franc de l’époque est à peu près équivalent à 4 Euros.