Le baptistère

Il est situé, comme aux premiers temps du christianisme, à droite du porche d’entrée. De forme octogonale, il est entièrement revêtu de parements de briques, y compris sa somptueuse et audacieuse voûte.

Au centre, une riche mosaïque qui rappelle l’art byzantin entoure une cuve en cuivre martelé.

24 vitraux laissent pénétrer une lumière tamisée.

Vitraux et mosaïque sont l’œuvre de Maximilien HERZELE

Maximilien Herzele (1913 Italie – 1969 Suisse)
C’est d’abord en tant que mosaïste qu’il est connu. Il apprend ce métier à Ravenne, une ville d’Italie qui rassemble le plus riche patrimoine de mosaïques des 5ème et 6ème siècles.

Mais, outre sa formation à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, sa fréquentation de célèbres ateliers de l’entre-deux-guerres (ateliers de Maurice Denis, Fernand Léger, André Lhote et Jean-Henri Closon) et son apprentissage du vitrail auprès de Max Ingrand et de Jacques Lechevalier, en font un artiste pluridisciplinaire.

Il collabore avec les architectes Claude Parent, André Wogensky, André Bloc, … ainsi qu’avec les peintres Jean Bazaine et Henri-Jean Closon.

On lui doit, entre autres, des mosaïques Avenue du Maine à Paris, à la Villa à Ville-d’Avray, un bassin en mosaïque à Bagatelle, une mosaïque de 20 m2 pour la Cathédrale Russe rue Daru à Paris, une autre pour le Palais de l’UNESCO en collaboration avec Jean Bazaine.