les caractéristiques techniques
Le problème majeur reste le franchissement de la Loire.
Rive droite, la dénivellation entre la gare de Gien et le val est de 27 m. Un 1er projet propose la construction de deux tunnels sous la colline de Montbricon et un pont qui enjamberait la vallée et serait absolument hors d’eau. C’est la construction d’un viaduc avec un pont métallique au-dessus du fleuve qui est finalement retenue.
Rive gauche, dans le Val, le problème principal se situe au niveau des fondations car le sol est spongieux. Pour obtenir des constructions solides, il faut enfoncer dans le lit du fleuve de véritables arbres de 10 m au moins sous l’eau pour les pilotis, puis couler le mortier de ciment, enfin du béton maigre sur lequel reposeront les piles.
Les matériaux, sable-gravier-moellons-chaux-pierres de taille, proviennent des alentours.
Les 3 parties du viaduc sont ainsi constituées :
- Rive droite : 15 arches plein cintre de 16 m d’ouverture et 15 m de hauteur. Les piles et les culées ont une épaisseur 4 m.
- Au centre, un pont métallique comportant 7 travées identiques montées sur poutre-caisson ajourée constituant un treillis.
- Rive gauche : 10 arches plein cintre de 16 m d’ouverture, 5 arches de transition de 16 m d’ouverture qui abaissent progressivement les voûtes de 1/3 de leur hauteur, puis 15 arches de 16 m d’ouverture, 15 autres de 15 m, 15 enfin de 14 m et les 10 dernières de 13 m, toutes surbaissées au 1/3. Soit un total de 70 arches descendant de 12 à 6 m de haut.