L’hôpital a connu plusieurs emplacements au cours des siècles. Tout d’abord appelé Hôtel-Dieu, il est situé près de l’ancien Hôtel de Ville puis vers l’actuel Espace Culturel. En 1911, il occupe l’ancien collège des Barnabites, rue Anne de Beaujeu ; ce bâtiment est entièrement détruit en 1940. Pendant plus de 10 ans, les « vieillards » et les malades seront hébergés dans des baraquements place de la Victoire ou dans la crèche toute proche.

Pour le Docteur Dézarnaulds, maire de Gien de 1946 à 1959, qui a dirigé l’hôpital durant plusieurs années, la construction d’un établissement moderne est une priorité. Dès 1941, les premiers plans sont établis et la Ville acquiert des terrains sur le plateau de Mussy pour accueillir l’hôpital. Ce n’est qu’en 1949 que l’Etat sera en mesure de débloquer les crédits nécessaires et que la construction pourra commencer. Le nouvel hôpital ouvre ses portes début juillet 1955.

La chapelle de l’hôpital, inséparable à l’époque d’un établissement de ce genre, est conçue, comme l’ensemble, par Henri Laborie, architecte de la reconstruction de Gien, avec l’aide des cabinets Nedonchelle et Boilloz. Henri Laborie fait appel, pour la décoration de cette chapelle, à son ami, le peintre André Trébuchet, qui réalise la fresque du chœur, le tympan extérieur et plusieurs objets mobiliers dont une cuve baptismale. On ignore l’auteur des autres objets mobiliers (autel, sièges) qui, dans leur facture, sont bien représentatifs des courants esthétiques de l’après-guerre.

Pour les visites exceptionnelles des journées du patrimoine (18-19 septembre), l’accès se fait par le laboratoire, le parking sur la zone « visiteurs », le rendez-vous devant la chapelle aux heures réservées sur le site de la SHAG ou par mail.