Le Plan de Reconstruction et d’Aménagement de la ville, conçu par l’architecte André Laborie, prévoit dès 1940 la réalisation d’un chemin touristique reliant le centre-ville au château et à l’église. Pour marquer l’entrée de ce chemin, un décor doit orner le tympan de la construction sous laquelle s’ouvre ce chemin. André Laborie fait appel à son ami, le peintre et décorateur André Trébuchet, qui a réalisé en 1953 la décoration de la chapelle du nouvel hôpital de Gien. Ce dernier lui soumet un projet d’ornementation à réaliser en faïence de Gien, projet accepté par l’administration des Beaux-Arts. En 1959, la ville lui passe officiellement commande. Mais son décès brutal en 1962 met un terme au projet.

Ce n’est qu’en 2019 que ce décor est réalisé. La SHAG reprend la maquette d’André Trébuchet et fait appel au peintre Frédéric Gardinier. Sa réalisation se fera, non pas en faïence mais avec des pigments naturels.

Sur cette surface, haute de 7 m et large de 4,10 m, sont représentées trois thèmes importants pour la ville et le pays giennois : en bas, les travaux des champs ; dans la partie médiane, la vigne et les vignobles ; en haut, la reconstruction.

Sur cette même place, est visible la plaque décorative dite « le postillon » réalisée par André Trébuchet en faïence de Gien sur la commande du pharmacien DELAPORTE (pharmacie du pont).